Les béninois seront aux urnes le 11 avril prochain pour le compte de l’élection présidentielle. Un scrutin majeur qui fait cristalliser les attentions et suscite de vives polémiques quant à l’impartialité de son organisation. En effet, face à la montée des tensions, plusieurs associations, mouvements et organisations tant de la société civile que politique, appellent à préserver le climat de paix propice au Bénin. Les positions tranchées observées à travers des déclarations dans la presse risquent d’ébranler la stabilité chèrement acquise.
Les ambassadeurs de la paix pullulent depuis un moment, le paysage politique national. Dans les forums, les médias et par tout autre canal, les messages de paix sont de plus en plus nombreux et orientés. On note des déclarations politiques à orientation pacifique qui visent à calmer l’ardeur des amis d’en face. D’un camp à l’autre, ils envahissent le paysage et prônent la paix malgré les actes attentatoires posés et qui contrastent avec les valeurs et normes universellement reconnues.
Ces jeunes gens et organisations en profitent pour se faire plein les poches. Ils reçoivent de petits financement pour mobiliser la marrée humaine pour la sensibilisation. Il en est de même pour les organisations qui usent de cette brèche pour racler les partenaires techniques et financiers. La veille citoyenne et la préservation de la paix doivent être renforcées en cette période électorale marquée par des menaces insoupçonnées auxquelles l’armée et la justice s’intéressent. Prôner la paix, oui, mais de façon sincère et objective est primordiale et relève du bon sens.
S.A.A
