Plusieurs dossiers font la Une des journaux ces derniers jours et cristallisent les attentions au Bénin. La justice est donc mise à rude épreuve et se doit de prouver son impartialité. Les différents protagonistes alertent la presse et l’opinion internationale de ce qu’est devenue la justice béninoise notamment en ce qui concerne les dossiers mettant en jeu des acteurs politiques de haute facture. Le droit devrait cependant être dit même dans des situations extrêmes tout en préservant l’unité et la concorde. Les procès politiques n’avaient jamais eu droit de cité dans un Bénin où les hommes de droit sont bien formés.
Le dernier cas en jeu, reste le procès du précurseur du dialogue itinérant, l’universitaire Joël Aïvo pour qui ses avocats jurent ciel et terre, qu’il est blanc comme neige dans une grosse affaire dont le judiciaire s’est déclaré incompétent et a renvoyé le dossier en instruction. Il va s’en dire que le droit est flexible et varie en fonction de l’instruction.
La justice béninoise sur les braises ne devrait plus être un hymne mais plutôt une volonté manifeste à laver cet honneur et se positionner comme un secteur crédible où se dit le droit dans toute sa dimension aussi bien pour les pauvres que pour les opprimés.
S.A.A