Longtemps marginalisées sinon totalement oubliées par les acteurs politiques, les personnes en situation de handicap ne sont pas sollicités lors des périodes électorales que traverse souvent le Bénin. Malgré qu’elles occupent une place de choix dans la hiérarchisation des normes sociétales, les partis politiques préfèrent recourir aux services des citoyens dits sans handicaps.
Une telle violation des droits de l’homme ne devrait pas restée impunie. Les électeurs dans leur ensemble devraient réclamer leur prise en considération car tous les citoyens sont tous égaux devant la loi et devraient bénéficier du même traitement. Le fait le plus criant, est que même si ces dernières arrivent à retrouver leurs noms sur les listes électorales ne parviennent pas à accomplir leurs devoirs civiques.
En effet, dans les centres et bureaux de vote, les organes en charge de l’organisation du scrutin présidentiel du 11 avril par exemple, n’ont nullement prévu des dispositions pour permettre aux personnes en situation de handicap, d’exprimer sans contrainte leur vote. Une situation incompréhensible et malheureuse qui fait perdre de voix aux formations politiques ignorantes des suffrages qu’elles laissent effriter.
Les organisations de défense des droits de l’homme, les associations de personnes en situation de handicap et les organismes internationaux, doivent monter au créneau et dénoncer avec la dernière rigueur ces violations des droits de la personne humaine.
S.A.A
