EXAMENS SCOLAIRES ET COMMERCE AU BENIN : A la découverte des marchés circonstanciels des centres de correction

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EXAMENS SCOLAIRES ET COMMERCE AU BENIN

A la découverte des marchés circonstanciels des centres de correction

Chaque année les périodes de corrections des examens de fin d’année se présentent comme des aubaines pour certains commerçants qui en profitent faire un bon chiffre d’affaire. Déjà depuis le lundi 3 juin dernier, la devanture de la plupart des centres de correction du Brevet d’Etude du Premier Cycle (Bepc) grouille de divers articles exposés ça et là. Le lycée Mathieu Bouké de Parakou n’est pas en marge de ces marchés circonstanciels des centres correction.

Edouard ADODE

 

Documents scolaires étalés à même le sol et dans quelques rayons de fortunes, sacs, chaussures, tissus, des chemises accrochées aux cintres et des ustensiles de cuisine exposés sur des nattes de part et d’autre du portail principal du lycée Mathieu Bouké à Parakou. Devant ces étalages, on y voit des clients qui proviennent de l’intérieur du lycée Mathieu Bouké pour acheter tel ou tel autre article, d’autres pour s’enquérir des prix des objets de leur choix. Ainsi, se présente l’ambiance qui règne devant ce centre de correction du Bepc. Cette ambiance est d’ailleurs pareille devant la plupart des autres centres de correction des examens scolaires. Pour ces commerçants, cette période est très propice pour rapprocher leurs articles des enseignants-correcteurs. «  Chaque année je viens vendre les livres ici. Puisque plusieurs correcteurs viennent de loin et pour repartir profitent de l’occasion pour ramener des souvenirs de Parakou », a confié Yves vendeurs de livres. Cette explication est confirmée par Stéphane un correcteur venu de Tchaourou, « après la correction de chaque année, je profite pour prendre surtout certains livres pour mieux me cultiver ». En ce qui concerne les prix, les vendeurs affirment pour la plupart qu’ils sont abordables. Dans la perspective de garder un souvenir de cette activité pédagogique qui ne vient qu’une seule fois par an, bon nombre de correcteurs s’achètent des vêtements et d’autres des ustensiles de cuisine. Razack un correcteur qui vient de prendre une paire de chaussures, affirme, «  quand je prends l’argent de la correction, je fais tout possible pour acheter une tenue qui me plaît avant de rentrer chez moi. Sinon arrivé à la maison, on n’a pas souvent la chance de réaliser quelque chose avec l’argent ».
Voilà donc qui démontre le sens de marketing des béninois qui savent bien profiter des occasions pour faire de bonnes affaires.

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