Les grandes conclusions de la Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop 28) à Dubaï sont connues. Un accord qualifié d’historique a été dévoilé le mercredi 13 décembre 2023, en présence des 197 états représentés et plus de 2000 lobbyistes à Dubaï qui ont salué à travers des ovations nourries cette décision. Selon les informations de Tv5 monde, le texte adopté et signé vise à accélérer l’action climatique, pour une transition hors de toutes les énergies fossiles auprès des Etats présents.
L’essentiel à retenir de l’accord
Le texte, négocié par les Émiratis, appelle selon les informations de Tv5 monde, à «transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques». Le premier texte présenté par la présidence de la Cop dirigée par Sultan Al-Jaber, était «jugé beaucoup trop faible, pas assez ambitieux et on avait l’impression que ce premier brouillon aurait pu être dicté ou écrit directement par l’Opep», précise François Gemenne, politologue et membre du Giec avant de faire savoir que cet accord vient clore une Cop avec un succès quasiment inespéré par rapport aux critiques exprimées avant sa tenue.
Cependant, pour la concrétisation de cet accord, il faut investir dans les énergies renouvelables et réduire la production des énergies fossiles d’ici 2030. L’accord contient aussi de multiples appels liés à l’énergie, comme par exemple de tripler les capacités d’énergies renouvelables et doubler le rythme d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030. «Il appelle aussi à accélérer les technologies “zéro carbone” et “bas carbone”, dont le nucléaire, l’hydrogène bas carbone, et le balbutiant captage et stockage du carbone, défendu par les pays producteurs de pétrole pour pouvoir continuer à pomper des hydrocarbures», ajoute la source.
Il faut souligner que c’est la première fois que ces énergies, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz, sont mentionnées dans la décision d’une Cop.
Wilfried AGNINNIN
