Un hôtel de la commune de Parakou a servi de cadre le vendredi 6 septembre dernier à une séance de vulgarisation du guide de couverture médiatique des procédures judiciaires à l’endroit des journalistes de la cité des Koburu. Cette initiative qui émane de Social Watch Bénin vise à échanger avec les professionnels des médias sur l’importance de ce guide. «C’est un document combien important qui permet de renseigner ou de rapporter tout ce qui se fait dans nos maisons de justice en direction de la population afin que celle-ci soit mieux aguerrie sur ce qui s’y fait, et améliorer un peu l’adhésion des communautés à notre système judiciaire», a fait savoir Ali Mora Lafia, coordonnateur du Programme Appui à la lutte contre l’impunité et au renforcement de l’Etat de droit.
Pour le consultant média Georges Amlon, présentateur du guide, il s’agit de vulgariser le guide pour la couverture médiatique des procédures judiciaires. « Social Watch, en collaboration avec ses différents partenaires a décidé de mettre cet ouvrage à la disposition des professionnels des médias…», a-t-il indiqué en précisant que le but est d’expliquer aux confrères ce que contient très exactement le guide en question. « N’est pas chroniqueur judiciaire qui veut, mais qui peut. Il faut se former pour. Se former en tant que professionnel des médias parceque notre métier ne doit plus avoir de mystère pour vous. Mais se former aussi sur tous les éléments de connaissance qui concernent le droit et la justice. Il faut au delà de cette formation là, prendre le temps d’avoir un peu d’expérience avant de se rendre dans un tribunal ou dans une cour pour parler de ce qui s’y déroule, parceque les contraintes qu’on retrouve dans ces milieux là sont telles qu’un journaliste inexpérimenté ne peut pas y faire face à tout moment», a conseillé le consultant Georges Amlon.
Des questions posées par les participants et réponses données par le consultant prouvent à suffisance combien le message est passé.
Il faut noter que cette activité a déjà eu lieu à Bohicon et à Cotonou.
Wahabou ISSIFOU
