INCAPABLES DE RÉALISER UN PONT DEPUIS 6 ANS : Talon doit limoger Hêhomey et Ayadji

À Guilmaro, dans la commune de Kouandé, existe un pont en construction depuis 2015. Il s’agit du pont de Kankou. Ce tristement célèbre pont qui a fait la Une de plusieurs journaux, le sujet de reportage de plusieurs chaînes de télévision et radio et l’objet de dénonciation, de grogne et de cris de cœur de plusieurs personnes, reste toujours inachevé. Nommés respectivement à la tête du ministère des infrastructures et des transports et à la direction générale des infrastructures, Hervé Hêhomey et Jacques Ayadji n’ont pu réaliser cette infrastructure depuis plus de six ans déjà. Face à cette incapacité qui frise du mépris pour les populations de cette localité, ils ne méritent pas de faire partie de l’équipe du compétiteur né Patrice Talon.

En effet, la non-réalisation de cette infrastructure depuis plus de 6 ans ne cadre pas du tout pas avec la méthode Talon qui prône zéro éléphant blanc et l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises. Cette infrastructure est une honte pour le gouvernement aux yeux des populations de cette localité. Et Patrice Talon doit se séparer des collaborateurs qui lui foutent la honte au visage.

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Si la démission n’est pas la chose la mieux partagée au Bénin, le Chef de l’État doit agir pour extirper ces noms de sa liste de collaborateurs. Car, si leur compétence est avérée, il faudra mettre en doute leur perception de l’expression accès équitable aux biens et services de la Nation. Bien que ces deux cadres soient d’une région du Bénin, ils ont le devoir d’œuvrer pour que toutes les régions bénéficient des actions du gouvernement, ce qui n’est pas le cas pour la commune de Kouandé dans le domaine des infrastructures.

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En plus d’être enclavée malgré le nombre de kilomètres de routes bitumées réalisés par le gouvernement depuis 6 ans, cette commune quémande encore de simples infrastructures de franchissement. Au même moment, certaines régions ne se soucient même plus du bitume encore moins de ponts.

Talon doit agir, car son silence sera interprété comme une complicité dans la situation lamentable que traverse la commune de Kouandé.

Barnabas OROU KOUMAN BOK

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