PARAKOU : Le Projet Faaba pour l’autonomisation des jeunes

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Le projet Faaba a lancé une formation d’un mois dès le vendredi 18 août 2023 à l’intention des jeunes de la ville de Parakou. La formation vise à outiller ces derniers dans le domaine de l’entrepreneuriat pour leur autonomisation. C’était au siège de l’entreprise de presse et de communication Bok Sarl à Parakou.

Rékia BONI OROU IRA (Stg)

Promouvoir l’autonomisation des jeunes en les accompagnant dans leurs entreprises, c’est l’objectif principal de cette formation organisée par le projet Faaba. Cette initiative des jeunes du premier arrondissement de Parakou prend en compte des jeunes, femmes, agriculteurs périurbains (maraîchers), assistance aux orphelins et personnes en situation difficile.

Pour le formateur Wilson Daoudou, «le Projet Faaba est un projet à but non lucratif qui vise à faire du social, aider les jeunes à être autonome, accompagner les orphelins et les personnes qui sont dans des situations difficiles.» Au cours de cette formation, plusieurs points ont été abordés. «Aujourd’hui, principalement nous avons parlé de l’automatisation de la jeunesse, des compétences de vie, de l’entrepreneuriat et comment gérer l’argent. On a parlé également de l’efficacité personnelle, chercher à se connaître. Parceque la personnalité détermine l’avenir. Toute personnalité a des défauts comme des qualités», a-t-il confié avant de préciser que les personnes cibles de la formation sont notamment des jeunes déscolarisés, diplômés sans emploi et des entrepreneurs qui peinent à se retrouver. Wilson Daoudou n’a pas manqué de remercier les jeunes qui ont contribué à la concrétisation de ce projet.

Après la formation, les participants n’ont pas manqué de donner leurs impressions et faire part de leurs doléances. «Cette formation m’a beaucoup aidé à avoir un de plus. J’ai encore retenu quelque chose qui va beaucoup m’aider dans mon projet et avec cela, je peux améliorer certaines choses que j’ignorais dans mon atelier. Je dis merci au projet et s’il peut toujours nous soutenir jusqu’à la fin, cela me ferait vraiment plaisir.», a reconnu Inès Houndjo.

De son côté, Marina Atty a souligné «Après cette première séance de formation, j’ai repris conscience, je me sous-estimais avant. Maintenant, je sais que j’ai des valeurs que je pourrai mettre en valeur, nous avons fait quelques exercices qui m’ont permis de connaître ma personnalité. Je remercie le projet et je leur demande de continuer ainsi, pour aider la jeunesse.»

A l’issue de la formation qui va durer un mois, une compétition sera organisée afin de distinguer les cinq meilleurs.

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