Ça ne va pas du tout en termes de sécurité à Parakou. En plus des cas de cambriolage qui sont le quotidien des paisibles populations de la cité des Koburu, c’est le braquage qui devient la nouvelle forme de banditisme dans cette ville. Et la dernière victime est une journaliste du groupe de presse Daabaaru. Après une journée de dur labeur hier mercredi 2 novembre, ladite journaliste a été suivie dans les environs de 21 heures par un zémidjan ayant remorqué un passager. C’est arrivé à son portail qu’elle a été menacée avec une machette. Suite à quoi les délinquants lui ont arraché sa moto et son sac à main contenant ses deux téléphones, de l’argent et d’autres objets précieux.
C’est assez inquiétant qu’à 21 heures, des populations soient en insécurité de la sorte. Le commissaire du troisième arrondissement qui est l’un des meilleurs de Parakou est interpellé pour revoir sa stratégie de dissuasion et surtout pour ouvrir une enquête devant démasquer ce réseau. Les autorités au plus haut niveau doivent également agir car, se voir ainsi dépouillé de ses biens un soir devant son portail est tout autant inquiétant que le djihadisme qui mobilise forces de défense et de sécurité au niveau des frontières.
En attendant, un acte de solidarité et de compassion sera la bienvenue.
La Rédaction
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion
