POUR LE DÉVELOPPEMENT DU CINEMA BENINOIS, Fredy Boris Agblo échange avec les cinéastes de Parakou

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POUR LE DÉVELOPPEMENT DU CINEMA BENINOIS,

Fredy Boris Agblo échange avec les cinéastes de Parakou

Le secteur du cinéma béninois a toujours la peine à décoller. Et pour sa redynamisation, un creuset de réflexion a réuni les acteurs du monde cinématographique du Bénin résidant à Parakou le vendredi 15 février dernier à l’Institut Français de Parakou. L’initiative qui émane de l’acteur culturel Fredy Boris Agblo a connu la présence effective du directeur départemental du tourisme, de la culture et des sports, Massioudou Soulé Adamou, du directeur de l’Institut Français et les réalisateurs du cinéma de la cité des Koburu.

Wilfried AGNINNIN (Stg)

Fredy Boris Agblo entend donner un nouveau souffle au cinéma béninois. C’est pourquoi, il a initié un projet pour la bonne marche de ce secteur. Un projet qui dans sa phase pilote s’étalera sur une durée de douze mois au Bénin.
La rencontre de Parakou vise l’institutionnalisation d’un cadre d’échange entre cinéastes béninois de la cité des Koburu sur les préoccupations de leur temps. « Les réalisateurs du cinéma de Parakou face aux défis et opportunités du futur », c’est le thème autour duquel les réflexions et échanges se sont tournés entre ces acteurs culturels.
Au cours de la séance, trois panels de communication ont été développés. Il s’agit de l’évolution du cinéma au Bénin, les préoccupations des acteurs de cinéma d’aujourd’hui et les opportunités, puis la nécessité d’une organisation gagnante des acteurs du monde cinématographique.
Pour atteindre l’objectif fixé, l’initiateur du projet pense entre autres, créer un répertoire de cinéastes béninois, organiser des ateliers de formation dans le domaine où le besoin se fait sentir et chercher de financement pour produire des films dont les meilleurs scénarii issus des résidences d’écriture sont sélectionnés.
Pour Fredy Boris Agblo, le cinéma béninois peine à s’imposer surtout à travers ses productions et le tableau sur l’État des lieux du cinéma au Bénin en général et à Parakou en particulier n’est pas du tout reluisant. « Pour moi le cinéma béninois a une histoire mais pas un parcours. Je pense qu’on parlera de parcours quand des films béninois produits par des cinéastes béninois vivant au Bénin vont envahir le marché de film mondial», pense-t-il. Néanmoins, le secteur du cinéma au Bénin a des opportunités et forces pour son vrai décollage. Il s’agit selon lui, de l’existence du fonds des arts et de la culture, d’un document de politique culturelle, le grand engouement des jeunes et leur passion, la réfection des salles de cinéma et la floraison des écoles de formation technique dans le secteur audiovisuel. Dans un premier temps, l’initiateur du projet pense prendre conscience de l’état embryonnaire du secteur avant toute étape.
Les préoccupations, suggestions et perspectives des participants ont été prises en compte. Un creuset des cinéastes du Bénin verra le jour. Il faut rappeler que la même rencontre va se rééditer à Cotonou.

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