REÇU PAR TÉLÉPHONE SUR ACTU MATIN,
Sarako expose la cruciale raison du soutien de sa commune à Talon
« Le Président Patrice Talon est entrain de corriger l’injustice dont Banikoara, première commune productrice de coton, a été victime…», martèle l’édile de la cité de l’or blanc
Plusieurs communes du Bénin, de plus en plus à l’approche de ces différentes élections expriment, déclarent et affirment et confirment leur soutien au chef de l’État Patrice Talon ainsi qu’à ses réformes si courageuses. C’est le cas de la commune de Banikoara qui derrière son édile, le jeune maire Tamou Bio Sarako a affirmé ouvertement et bon nombre de fois son soutien indéfectible au gouvernement de la Rupture. Comme un proverbe africain qui estime que la main qui prend n’oublie jamais les yeux de son donneur, le maire Sarako a martelé haut et fort sur l’émission « Actu Matin» de la chaîne télévisée Canal 3 le 19 novembre dernier, la cruciale raison du soutien de sa commune au Président Patrice Talon.
Loin de lui l’ingratitude, le maire Tamou Bio Sarako, au vu de toutes les actions réalisées dans sa commune depuis l’avènement du gouvernement de la Rupture concourant toutes au développement du bassin cotonnier, a reconnu que «le président Patrice Talon est entrain de corriger l’injustice qu’a subi Banikoara ». Une injustice qui a duré des décennies, gouvernement après gouvernement sans qu’aucun ne prenne le soin de toucher du doigt les peines que vivent les populations de cette zone, que dis-je, de la meilleure commune productrice du coton, or blanc. Car, elle produit plus de 25% de la production nationales du coton. Malgré cela, la redistribution du revenu national n’en a jamais tenu compte, la commune de Banikoara était toujours considérée comme l’esclave qui travaille le plus et qui ne reçoit rien lors du partage du gain. Mais aujourd’hui, se réjouit le maire Sarako, « il y a désormais une longue liste de réalisations concrètes inscrites au Programme d’Actions du Gouvernement au profit de la cité de l’or blanc. Il s’agit de plusieurs projets dont certains sont déjà réalisés, d’autres en cours ou en phase de démarrage. C’est le cas par exemple de cet important investissement de plus d’un milliard de franc cfa pour la construction de trois adductions d’eau villageoises dans les arrondissements de Toura, Soroko et Kokey, pour faciliter aux communautés l’accès à l’eau potable». On peut citer aussi le démarrage imminent des travaux de réhabilitation complète du stade omnisport de la ville ; le projet de construction d’une arène culturelle de plus de mille place ; le chantier ouvert de construction de la route Banikoara-Kérémou-frontière Burkina Faso…
La liste étant très longue, voilà en réalité les réelles raisons du soutien indéfectible des populations de Banikoara, l’enfant orphelin d’hier mais aujourd’hui réconforté, au Président de la République Patrice Talon.
Aussi, faut-il le rappeler qu’au cours de son entretien, la première autorité de Banikoara a abordé la question du reboisement dans sa commune. Une question sur laquelle, Bio Sarako Tamou a expliqué de long en large au journaliste que son conseil communal a déjà mis en place plusieurs actions afin d’assurer aussi bien la sécurité des populations que celle de leur santé. « …Nous sommes conscients de cette situation; les cotonculteurs aussi le savent et l’Aic, association interprofessionnelle du coton, le sait également. On ne peut pas arrêter la production du coton. La production du coton est devenue pour l’homme de Banikoara une question sociologique. Vous ne pouvez pas lui refuser de faire du coton. Il est quand même heureux de dire aujourd’hui qu’il n’y a pas de nouveaux défrichages au niveau de la commune de Banikoara», affirme-t-il. A en croire ses dires, le conseil communal, à travers le plan de développement communal de troisième génération a prévu des activités, des actions de gestion durable des terres pour sécuriser les sols. « Nous travaillons également pour améliorer le rendement à l’hectare. Dans la politique environnementale du conseil communal, nous avons des reboisements intensifs qui ont commencé. On a déjà mis en place une forêt communale de plus de 15 hectares… ».
Maroufatou Oladjidé KAKPO
