Les étudiants ressortissant de la commune de Banikoara à Niamey au Niger, en savent désormais un peu plus sur la vision du conseil communal de leur commune d’origine. Ils ont été édifiés par le maire Bio Sarako Tamou le jeudi 2 septembre 2021, dans le cadre de sa participation à la session inaugurale du comité technique permanent de l’Autorité du Bassin du Niger (Abn). Ainsi, au cours de cette rencontre, le maire Bio Sarako Tamou et ses hôtes ont longuement discuté de plusieurs sujets importants de développement notamment la formation et l’insertion professionnelle des jeunes de la cité des Banigansé.
A cette occasion, le maire Bio Sarako Tamou a expliqué la vision de son conseil communal pour la cité de l’or blanc. Pour l’autorité communale, le développement à la base n’est pas seulement la construction des infrastructures, mais aussi et surtout, la qualité de la formation donnée à la jeunesse et son insertion professionnelle. « Dans une gouvernance locale, il n’y a pas que le nombre d’écoles construites. Ce n’est pas que le nombre de routes et ponts réalisés. Certes, cela c’est le hard. C’est ce que les hommes politiques aiment faire pour montrer qu’ils ont travaillé au moment de leur passage à la tête de leur commune. Mais le plus important, est l’investissement fait pour le capital humain, en matière d’éducation et de formation notamment. C’est quelque chose de soft qu’on ne perçoit pas aussi facilement mais qui a d’impact sur tout le reste », a-t-il expliqué. Selon lui, cette option d’agir dans l’éducation et la formation permettra que les fils et filles de Banikoara puissent faire des formations pointues, des formations pour lesquelles ils seront indispensables et sollicités partout.
Faut-il le rappeler, depuis quelques années, le conseil communal dirigé par le maire Bio Sarako Tamou a fait l’option d’investir sur la formation de la jeunesse de Banikoara en vue de lui faciliter l’insertion professionnelle. Ainsi, il a octroyé des bourses de formation aux jeunes bacheliers désireux de faire carrière dans l’enseignement et appuyé les élèves désireux de faire la série C dans l’enseignement secondaire. De même, la mairie a décidé d’accompagner des jeunes diplômés sortis d’écoles et universités étrangers pour l’authentification de leurs parchemins et bien d’autres.
Daniel KOUAGOU