SOLUTIONS DU GIEC POUR LA RÉDUCTION DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : Quand l’Afrique devient la poubelle des pays développés . C’est du pipeau, les Occidentaux ne sont pas prêts à investir

2 ans ago | Written by
14 034 vues
0 0

Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec) a publié le lundi 4 avril 2022, son troisième rapport qui propose des solutions pour la réduction du réchauffement climatique notamment pour garantir à la terre un « avenir vivable ». Ainsi, des propositions sont faites par ces experts pour réduire les émissions de Co2, dans le domaine de l’énergie, du transport, de l’industrie, de l’agriculture, de la technologie et bien d’autres. Cependant, l’acceptabilité sociale des grandes puissances mondiales à adhérer à ces solutions reste et demeure la principale préoccupation quand on sait que les pays développés sont les plus pollueurs de la planète. L’Afrique est donc devenue la poubelle de ces grandes puissances où tout est envoyé avec à la clé des conséquences néfastes sur l’environnement. 

Wilfried AGNINNIN

« Nous avons moins de 10 ans pour agir. Après quoi, il sera définitivement trop tard pour enrayer la catastrophe…C’est maintenant ou jamais ». Ainsi, interpelle le Giec dans son document pour la réduction du réchauffement climatique au monde. Les experts attirent l’attention des dirigeants du monde entier sur quatre points essentiels. Il s’agit d’opter pour la sobriété énergétique, d’augmenter les financements, capter les émissions carbones et de remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables. Ce rapport qui propose des solutions innovantes pour freiner les conséquences des règlements climatiques est loin d’être mis en exécution par les grandes puissances. Pourtant, elles sont les plus pollueuses de la planète.

L’accord de Paris boycotté 

L’accord de Paris sur le changement climatique a été adopté le 12 décembre 2015 à l’issue des négociations de la Cop 21. Premier accord international sur le climat à caractère universel, il est entré en vigueur le 4 novembre 2016. En 2019, sur 197 parties, 183 l’ont ratifié. Sur ce nombre, seulement un seul pays a pu respecter les clauses de l’accord. Il s’agit de la Gambie.

Une réalité déplorable qui interpelle plus les dirigeants des pays développés. Sous un autre angle, ce sont les pays africains qui en font les frais. Pour consoler les dirigeants africains, ces grandes puissances mondiales notamment les États-Unis, la Chine et la Russie, font des réalisations qui impactent négativement l’environnement. Des projets sont ainsi montés et envoyés en Afrique.

Pour renverser la tendance, il va falloir que les dirigeants africains se donnent véritablement la main en invitant les grandes puissances à investir sur des solutions qui protègent l’environnement. En attendant, la principale préoccupation reste et demeure l’acceptabilité sociale des Occidentaux à investir pour freiner le réchauffement climatique.

Il faut souligner que ce rapport du Giec fait suite à la publication de deux précédents volets respectivement présentés en août 2021 et en février 2022. Pour rappel, le rapport du Giec est réalisé tous les cinq à sept ans et compte invariablement trois volets. Le groupe 1, qui évalue les aspects scientifiques de l’évolution du climat ; le groupe 2, qui étudie la vulnérabilité des systèmes socio-économiques et naturels au réchauffement climatique, ainsi que les conséquences de ce dernier, comme les éventuelles possibilités de s’y adapter et le groupe 3, qui se penche sur les solutions envisageables pour atténuer au maximum les conséquences du changement climatique.

Article Categories:
A la une · Société

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru