Suite à la décision de suspension de trois membres du Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel (Cnpa-Bénin) par son président Evariste Hodonou pour fautes graves, certains membres du conseil sont montés au créneau pour relever des insuffisances dans la décision. A travers une note signé le 4 février 2022, le 1er vice-président, le secrétaire général adjoint, le secrétaire à la formation et le secrétaire à la communication ont fait savoir que le communiqué du président du Cnpa-Bénin portant suspension de trois responsables, comporte « une carence notoire en ce qui concerne la connaissance de nos textes, de l’éthique et de la morale ». En effet, cette décision ne respecte pas le contenu de l’article 66 du règlement intérieur du conseil qui stipule que « aucune sanction ne peut être prononcée tant que le mis en cause n’a pas été écouté, à moins qu’il ne réponde pas à l’appel… Seul l’assemblée générale est compétente pour prononcer la suspension et l’exclusion sur proposition du bureau directeur ».
Ils déclarent à cet effet, que la décision du communiqué N°001/2022 du président est nulle et de nul effet au regard des dispositions statutaires. Elle n’engage donc que son signataire et ses sbires indiquent-ils. Ils ont pour finir invité le président Evariste Hodonou à lire les textes du Cnpa-Bénin, car pensent-ils, la vérité s’y trouve. « Plus jamais de décisions, à l’image de celle de ce vendredi 4 février 2022, qui salissent l’image de marque du Cnpa-Bénin et n’honorent guère la faîtière », ont-ils invité.
Samira ZAKARI