Le processus électoral dans le cadre des communales et municipales de 2020 se poursuit dans les 77 communes du Bénin. Après la proclamation des résultats, les tractations vont bon train dans les différentes communes surtout dans celles où aucun parti n’a obtenu la majorité absolue. Ainsi, à Banikoara, le jeu se joue entre l’Union Progressiste (Up) et la Force Cauris pour Bénin Emergent (Fcbe). Mais, Bio Sarako Tamou se présente comme l’unique chance de survie dont disposent les partis de la mouvance dans la commune de Banikoara. Tout autre choix serait suicidaire pour le développement à la base.
Edouard ADODE
A quelques heures de l’élection du maire de la cité des Banigansé, il est important que les élus communaux de la capitale de l’or blanc au Bénin ne perdent pas de vue le principal enjeu qui est le développement à la base. Ainsi donc, les deux partis de la mouvance doivent très tôt enterrer leur querelle d’égo pour ne pas favoriser cette opposition qui promet en coulisse la vie dure à Patrice Talon, dès sa prise des quelques mairies stratégiques du septentrion dont fait partie Banikoara.
A présent, l’heure n’est plus aux vaines considérations liées à des querelles d’individus mais plutôt au développement de la commune de Banikoara comme amorcé depuis quelques années avec le jeune maire Bio Sarako Tamou qui sans aucun doute est actuellement le meilleur profil pour la défense des intérêts de la mouvance présidentielle dans la cité des Banigansé.
Par conséquent, toute alliance contre nature sera suicidaire pour le développement de Banikoara et pire sonnera le glas pour les deux partis de la mouvance dans cette commune. Alors, les conseillers du Bloc Républicain et de l’Union Progressiste à Banikoara doivent savoir que de leur choix d’aujourd’hui dépend leur avenir politique. Une alliance entre l’un de ces partis de la mouvance et les Fcbe sera synonyme de remise du poignard à son propre bourreau.
