AFFRONTEMENT ENTRE AGRICULTEURS ET ÉLEVEURS À MALANVILLE : Les chiffres passent à 7 morts . Les raisons du drame

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Les affrontements meurtriers entre agriculteurs et éleveurs qui ont eu lieu le samedi 30 mai dernier à Goungoun un village de la commune de Malanville ont fait plusieurs morts. De quatre, on décompte désormais sept morts dans les deux camps et d’importants dégâts matériels enregistrés. Reçu ce matin 1er juin 2020 sur l’émission ” Le Grand Direct de l’information ” de la radio Fraternité Fm de Parakou le conseiller local à Malanville Ibrahim Tourou a fait le point de la situation tout en donnant les raisons de ce drame.

Revenant sur les raisons de cette altercation, l’invité téléphonique a fait savoir que le 30 mai dernier, un jeune de Goungoun avait arrangé une partie de son champ pour la plantation. Arrivés sur les lieux, deux éleveurs Peulh cherchaient à nourrir leurs animaux à l’aide des branchages d’un arbre situé sur la partie aménagée par le jeune agriculteur. Ce dernier s’est opposé à ce que les éleveurs coupent les branchages d’arbres. Mais les éleveurs n’ont pas obtempéré. Une altercation s’en est suivie. « C’est ainsi que l’un des Peulh a pris son coupe-coupe, il commencé par charcuter le petit. Le deuxième est descendu, ils ont battu le jeune. Après avoir constaté par ses frères que l’autre a été battu, ils étaient en train de courir quand les peulhs ont pris fuite », a expliqué le conseiller local Ibrahim Tourou. En l’en croire, ce sont les éleveurs de la localité Mokolé Baba Yando.

La victime sera par la suite conduite au centre de santé de Goungoun avant de rentrer l’âme quelques minutes après. Étant sous effet du choc, les populations de Goungoun se révoltent contre les éleveurs pour prendre la revanche.

Selon Ibrahim Tourou la situation est toujours sous contrôle par les forces de sécurité et les autorités de la localité. « Nous sommes en train se sensibiliser les populations pour ramener la balle à terre », a-t-il fait savoir.

Il faut rappeler qu’outre des morts, on enregistre également d’importants dégâts matériels avec la brûlure des cases des éleveurs.

Wilfried AGNINNIN

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