L’Initiative “Nos Voix Comptent” portée par la Fondation Batonga qui porte et amplifie la voix des femmes a atteint son apogée. A la faveur des conversations sur la redevabilité féministe en Afrique francophone, l’initiative se veut être une plateforme pour écouter et partager les expériences afin de démanteler les obstacles. L’atelier de restitution issu du forum Génération Egalité a eu lieu le vendredi 17 novembre 2023, à l’hôtel Azalai de la plage à Cotonou. Plusieurs sachants et experts des questions du genre ont apporté leur contribution pour l’équité et l’égalité entre hommes et femmes.
S.A.A
Contribuer au renforcement du mouvement féministe tout en amplifiant les besoins et priorités des filles et femmes d’Afrique francophone. Ce sont entre-autres objectifs de l’initiative « Nos Voix Comptent » qui prône l’engagement des femmes à s’affirmer et à briser le silence afin de passer à l’action. En effet, pour y arriver, trois gestes majeurs sont indispensables pour un développement durable, a fait savoir la Directrice Pays de la Fondation Batonga Ella Wama. «Il s’agira pour les acteurs d’interpeler, d’éduquer et s’engager afin de créer un monde où les droits des femmes sont pris en compte», a-t-elle indiqué évoquant les engagements du Forum Génération Egalité et la redevabilité féministe.
Plaidoyer en faveur des femmes
L’Initiative de plaidoyer « Nos Voix Comptent » portée par la Fondation Batonga et soutenue par Onu Femmes vient en effet consolider les écosystèmes francophones du Mouvement Féministe Africain. Ainsi, la Fondation Batonga place l’éducation et la formation comme priorités majeures, a rappelé Codou Diaw, la Directrice Exécutive de la Fondation Batonga.
Plusieurs communications ont été abordées dont entre autres, le profil genre du Bénin, les données sur le genre dans les pays-Ouest-africains avec pour panel, les stratégies de redevabilité féministe en Afrique francophone, l’engagement des jeunes dans la réalisation des engagements du Forum Génération Égalité sans oublier le pouvoir fédérateur de l’initiative.
Les différentes interventions
notamment, celles du Représentant de la Banque Mondiale, Felicien Accrombessy, du duo Edwige Binazon-Noel Bodoh sans oublier celles issues du panel de discussions de Hermione Ligan, de Déborah Mupitanjia de la République Démocratique du Congo concourent à un mieux-être des femmes. Ces points de vue œuvrent pour un collectif à dépasser les limites de la rhétorique pour passer à l’action, a par ailleurs soutenu Caroline Allibert, Responsable Onu-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Ces conversations sont une opportunité », a-t-elle déclaré tout en réitérant l’engagement de son institution à accompagner l’initiative. La Fondation Batonga et l’ensemble des organisations de la société civile travaillent constamment pour la justice socio-économique et le respect des droits des filles et des femmes, précise l’appel de Cotonou pour l’Action porté par plusieurs autres pays.
