La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou rassure les populations du combat du gouvernement béninois contre la cybercriminalité. Elle a donné des précisions sur les actions menées par le gouvernement contre ce fléau le jeudi 23 novembre 2023, lors d’une plénière à Cotonou. Cela fait suite à la question liée à la cybercriminalité posée par le député du parti Les “Démocrates” Reginald Koumagbèafidé. Il voudrait savoir le rôle que joue le gouvernement pour endiguer le phénomène.
Pour contrer la cybercriminalité, le gouvernement du Bénin est en train de mettre en place des dispositifs législatifs d’une solidité inestimable, a fait savoir la ministre, selon les informations publiées par “Le Matinal”. La même source notifie que le Bénin a, à sa disposition, une stratégie nationale de sécurité pour la lutte contre la cybercriminalité, laquelle stratégie va se dérouler dans sa nouvelle phase jusqu’en 2026. «Nous avons prévu de mettre en place, par exemple, une plateforme centralisée de gestion des plaintes et des réquisitions judiciaires qui sera alimentée en temps réel», a-t-elle annoncé. Elle pense qu’il faut privilégier la sensibilisation des populations pour une lutte efficace contre ce fléau. «Nous avons prévu de continuer le renforcement de la sensibilisation des populations parce que c’est important de continuer à sensibiliser et il y a une vraie coopération des institutions de l’État qui ont des rôles dans cette lutte de façon qu’elles puissent intervenir plus rapidement et avec plus de moyens que d’actions», a renchéri la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
L’élan de la lutte contre la cybercriminalité rassure plus d’un. «D’ores et déjà, on constate que le Bénin n’est plus une plateforme de cybercriminels et j’en suis ravi», s’est réjoui le député.
Il convient de noter que depuis 2018, le gouvernement du Bénin a voté une loi relative à la cybercriminalité qui prévoit des peines sévères contre les auteurs.
Aboubakar FAÏSSAL (Etd-Cfoman-Daabaaru)
