Une délégation composée de la Secrétaire Générale Adjointe (Sga) du ministère des affaires sociales et de la microfinance Élise Kossoko, de l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas près le Bénin To Tjoelker-Kleve et de la représentante de l’Unicef-Bénin Djanabou Mahondé, était le vendredi 19 février 2021, face aux professionnels des médias de la ville de Parakou. A travers une conférence de presse qui s’est déroulée au bureau de zone de l’Unicef à Parakou, la délégation a partagé avec les journalistes, les résultats clés et observations principales de sa mission menée dans les départements du Borgou et de l’Alibori sur la lutte contre les violences faites aux enfants notamment le mariage et la mendicité.
Daniel KOUAGOU
C’est une rencontre qui vise également à accroître la visibilité des efforts de ces trois partenaires dans le Borgou et l’Alibori, et de communiquer les éléments de plaidoyer principaux à l’endroit des autorités et acteurs compétents pour faciliter leur attention sur les actions qui restent à mener. Ainsi, la Secrétaire Générale Adjointe (Sga) du ministère des affaires sociales et de la microfinance Élise Kossoko a exposé les résultats obtenus dans cette lutte. Il s’agit entre autres, de la mise en réseau d’acteurs fédérés autour de la veille communautaire qui a permis des remontées des informations clés, des données essentielles et la prise en charge de multiples cas de violences et d’abus contre les enfants.
Pour l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas To Tjoelker-Kleve, les transferts monétaires aux familles ont eu un double effet. Ils ont permis à des milliers de filles de rester à l’école, payer leurs frais de scolarité et leurs manuels scolaires et, en parallèle, ils ont également constitué un appui financier pour les enfants et les mères en particulier, qui ont pu utiliser ces fonds pour l’achat de vives ou pour initier des activités génératrices de revenus.
Par ailleurs, les trois parties ont fait quelques plaidoyers afin de lutter efficacement contre ce phénomène. Elles ont notamment demander, de renforcer l’importance de la multisectorialité des interventions au niveau programmatique afin de contribuer à la création d’un environnement protecteur des enfants; de soutenir davantage l’engagement, la participation et la mobilisation des jeunes pour lutter contre les abus et autres formes de violence contre les enfants et renforcer les capacités des comités de veille pour encourager la dénonciation des cas de violence contre les enfants.
Les professionnels des médias ont également fait des propositions et recommandations pour une lutte efficace contre le mariage et la maltraitance des enfants dans le département du Borgou et de l’Alibori.