MONTÉE EN FLÈCHE DU PRIX DU MAÏS AU BÉNIN : Des populations font des suggestions au gouvernement

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Au Bénin, l’amer constat sur les marchés, c’est l’augmentation drastique du prix des produits vivriers. Le maïs en particulier fait parler de son prix ces derniers jours. Le prix de la bassine de 25kg passe de cinq mille à dix mille francs cfa. De même, le sac de cent kilogrammes passe de vingt mille à quarante mille Fcfa pratiquement le double du prix en un laps de temps. À travers un micro trottoir réalisé par Daabaaru, quelques habitants de Parakou formulent des suggestions au gouvernement.
Souleymane MABOUDOU (Edt Cfoman-Daabaaru)

Glori Tankaya,

«Nous demandons de l’aide aux autorités, parce que les prix doublent et deviennent de plus en plus des charges lourdes pour nous. Nous les prions de nous aider. Nous ne savons pas ce qu’elles peuvent faire pour nous aider mais qu’elles apportent une aide pour nous».

Ousmane Aminou, secrétaire de l’Université Islamique de Tourou

«Ce que je vais demander aux autorités, c’est de revoir, de réduire les taxes d’engrais Npk. L’année dernière, c’était à 14 000F cfa et pourtant le prix de maïs est pratiquement dix mille. Elles ont augmenté le prix d’engrais Npk qui est aujourd’hui à 15000 F cfa. Je les demande de revoir les taxes, d’avoir une politique, pour que ce que nous produisons localement, le coût soit moins, à portée de tout le monde».

Oulda Tankaya

«Nous demandons aux autorités de se pencher sur la situation, de nous aider à trouver une solution. Le maïs quand même, c’est la base. Nous demandons au secours».

Belkis Hounkari, enseignante de français

«On a toujours appelé les autorités, est-ce qu’elles répondent ? Chacun s’assume, la vie continue. On les a toujours appelé, elles ne font rien ou elles font des choses que nous ne voyons pas. Sinon, le maïs, c’est nous même qui cultivons la chose, nous avons les paysans, les terres, pourquoi ça peut prendre de prix de cette façon. Dans chaque localité du Bénin, le maïs se cultive, chez nous à Porto-Novo, dans l’Ouémé, il y a des cultivateurs qui cultivent le maïs. Ici dans le nord aussi. Elles vont aussi dire que les taxes ont aussi touché le maïs. Le maïs n’est pas un produit importé. Donc la situation on n’arrive pas à la comprendre. Moi, je n’ai aucun appel à lancer à quelqu’un, elles-mêmes, sont dans le pays, elles voient la souffrance de la population, la souffrance de nos mamans, les bonnes dames qui vendent au marché, elles souffrent. Il y a des personnes qui ne refusent plus de rester affamer, il y a certaines choses que les gens n’achètent plus. Quel sera le sort des vendeuses qui n’arrivent plus à écouler leurs produits ? Moi je ne peux que prier Dieu qu’il touche leur cœur. Qu’elles facilitent la tâche à la population, parce que les suggestions, il y en a eu, elles les ont écouté. Mais, ça ne change pas qu’est-ce qu’on peut faire ?».

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Daabaaru