RÉGLEMENTATION DES PRODUITS ALIMENTAIRES MALSAINS AU BÉNIN : Les parties prenantes mobilisées 

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Lutter contre les maladies non transmissibles au Bénin. C’est le cadre dans lequel s’inscrit le forum national sur la réglementation des produits alimentaires malsains, des boissons et du tabac au Bénin initié par le ministère de la santé. Ce forum a réuni pendant trois jours du mardi 10 octobre au jeudi 12 octobre 2023, les acteurs du contrôle des produits de grande consommation au Bénin.

Au cours de ce forum national, le Docteur Ali Imorou Bah Chabi, Secrétaire général du Ministère de la santé a confié qu’« un adulte béninois sur quatre est hypertendu et un sur huit a une glycémie anormale. De plus, deux tiers des hypertendus et 97% des diabétiques s’ignorent et ne le découvrent qu’à l’occasion d’une complication grave, souvent irréversible ». Ainsi, le secrétaire général du Ministère de la santé a saisi l’occasion pour lancer un appel pressant aux participants. « Nous attendons de vous des réflexions pragmatiques qui tiennent aussi compte du secteur informel, et des groupes “difficiles” tels que les brasseurs d’alcool locaux, les micro-industries de manufacture, les vendeurs de nourriture dans la rue et les annonceurs en ligne de produits malsains», a-t-il lancé. A l’en croire, pour jouir d’un environnement alimentaire propice à la prévention des maladies non transmissibles, la participation de tous s’avère nécessaire.

Selon le site du gouvernement, il y a un lien étroit entre l’usage abusif de certains produits malsains et les maladies non transmissibles. Il s’agit notamment de certains produits, des boissons et du tabac. « Les effets néfastes de l’alcool, du tabac, des aliments trop gras, trop salés ou sucrés sur la santé ne sont plus à démontrer», a affirmé Dr Jean Kouamé Konan, représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé au Bénin.

Au cours de la séance, Dr Salmane Ariyoh Amidou, Coordonnateur du Pnlmnt, a fait cas de certaines personnes qui n’attachent pas d’importance aux maladies dont le cas est bénin. « Quand le malade vient dans les structures de santé, c’est que le mal est grave », a-t-il précisé.

Au terme de ce forum, les acteurs de la santé ont pris l’engagement de travailler pour sauver les consommateurs en alertant sur la qualité des produits destinés à la consommation.

Abdel Sadeck YAROU (Etd Cfoman-Daabaaru)

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