REHABILITATION DES POMPES A MOTRICITE HUMAINE A PARAKOU
Parakou-Orléans apporte de l’eau aux populations
En panne depuis plus de deux ans, certaines pompes à motricité humaine de la commune de Parakou viennent d’être ressuscitées grâce au partenariat Parakou-Orléans. Près d’une trentaine de pompes ont été totalement rénovées avec des pièces neuves. Ainsi, cette coopération sous l’impulsion du maire Charles Toko, étanche la soif des populations. « Je suis très content de ce geste de la mairie, je ne sais pas comment remercier la mairie et Orléans. Nous sommes maintenant sauvés ici, il y a longtemps que nous souffrons à cause de cette pompe qui est gâtée… », a laissé entendre Moutawakilou Moussa, chef quartier Nima Sokounon. Les habitants de Nima présents sur les lieux, n’ont pas pu retenir leur joie dès l’écoulement des premières gouttes d’eau potable de cette pompe réparée. Comme le confie Crépin Sogan Soton, jeune habitant du quartier Nima, « c’est avec beaucoup de fierté que je suis entrain de constater que la mairie est train de procéder à la réfection et l’opérationnalisation de cette pompe de Nima gâtée depuis deux ans environ. Vraiment la mairie travaille effectivement pour nous ».
Pour Moustapha Salifou responsable en charge de l’eau et de l’assainissement de base à la mairie de Parakou, « cette activité s’inscrit dans le cadre du processus d’amélioration continue du service publique de l’eau engagé par la mairie de Parakou et appuyé par la coopération Parakou-Orléans ». Cette opération de réhabilitation des pompes se fait en ce moment pour pallier aux difficultés que rencontrent les populations en matière d’approvisionnement en eau potable surtout en période de sécheresse. Cette période au cours de laquelle beaucoup de puits traditionnels tarissent à Parakou. Moustapha Salifou ajoute que la mairie sera désormais regardante en ce qui concerne la gestion de ces ouvrages pour leur pérennisation.
Les gestionnaires de ces pompes épousent pleinement cette idée de la mairie de Parakou et promettent la rigueur dans la gestion des fonds qui seront issus de l’exploitation de ces ouvrages.
Désormais, les populations bénéficiaires de ces ouvrages socio-communautaires peuvent pousser un ouf de soulagement, car l’eau c’est la vie.
Edouard ADODE