RETROUVÉ MORT PAR PENDAISON DANS UNE ÉCOLE À PARAKOU : Voici ce qui a poussé Serge Babalao au suicide

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Il était électricien de formation en service à l’usine Sodeco de Kèrou avec un avenir radieux devant jusqu’à ce que le sort décide du contraire. En effet, Serge Babalao moins de la trentaine, a été retrouvé mort corde au cou le mardi 12 avril 2022 dans l’enceinte de l’École Primaire Publique (Epp) Ocbn. Originaire de la commune de Bohicon, il était célibataire sans enfant.

Selon le témoignage de son entourage rapporté par le “Canard du Nord”, feu Serge Babalao était un jeune respectueux, travailleur, courtois et un peu « viveur ». À son lieu de service à Kèrou, il était très proche de son patron à qui il a adressé ses derniers mots avant de s’en aller pour le non-retour. La veille de son départ dans l’au-delà, Serge a reçu l’appel de son patron qui se plaignait de n’avoir pas eu de ses nouvelles depuis samedi. Comme réponse, il aurait dit « je suis désolé grand. Excuse-moi. Quand il est l’heure, c’est l’heure. Je ne peux plus rien pour moi même. Tu ne me verras plus jamais. Désolé grand frère. Mais c’est la fin pour moi, ma route s’arrête ce soir ». Des propos qui prouvent que l’homme avait bien préparé son départ. Très touché par ces propos, le chef électricien de l’usine Sodeco aurait essayé de dissuader son subordonné de mener à bout son projet de suicide en lui donnant l’exemple d’un de leurs amis communs du nom de Ricardo qui avait aussi vécu une dépression, mais qu’il a su surmonter. À la question de son patron de savoir où et avec qui il était, le feu Serge Babalao aurait confié, « Personne. Je me suis réveillé aujourd’hui dans une chambre d’hôtel avec plein d’appels de tout le monde et je ne sais pas avec qui j’étais ni ce que je faisais ». Il ajoute par la suite que même ses parents ne savaient pas là où il se trouvait. Malgré les efforts de son patron de le dissuader, le feu Serge Babalao dit qu’il est trop tard pour renoncer. « Moi je ne mérite pas que vous perdiez votre temps pour moi. Moi je ne suis pas un homme. Un homme prend soin des siens et ne fuit pas », dit-il à son patron. Il aurait ajouté par la suite qu’il n’était pas celui que les gens pensent et qu’il serait mauvais depuis sa naissance. Avant de raccrocher avec son patron, Serge lui aurait confié avoir laissé une lettre dans sa chambre à Kèrou.
Par ailleurs, “Le Canard du Nord” a appris d’une source que le défunt a eu plus tôt, une brouille de rien du tout avec son frère aîné.

Un énième cas de suicide qui amène à se demander ce qui pousse ces personnes à mettre du jour au lendemain un terme à leur vie.
Il faut préciser que le corps de Serge Babalola est rentré à Bohicon auprès de ses parents pour inhumation.

Samira ZAKARI

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