SOUTENANCE DE THÈSE DE DOCTORAT À L’UAC : Faysalath Boukari Kadiri, désormais Docteur en droit privé

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C’est la fin d’un parcours universitaire élogieux ponctué de contraintes pour Faysalath Boukari Kadiri, qui a décroché brillamment ce vendredi 29 décembre, son doctorat en droit privé. L’impétrante a axé ses réflexions sur la personne publique dans le procès pénal. La soutenance dont le jury a été présidé par le Professeur Rock David Gnanhoui a eu lieu dans la salle des actes de l’école doctorale de la Faculté de droit et de science politique de l’Université d’Abomey-Calavi.

Les membres du jury ayant évalué les travaux de recherche de l’impétrante Faysalath Boukari Kadiri ont unanimement salué les efforts fournis et l’engagement dans la recherche, notamment sur la personne publique dans le procès pénal. En effet, des développements faits par l’impétrante, il ressort que la personne publique auparavant grande oubliée du procès pénal est devenue aujourd’hui, l’enfant chérie du législateur et du juge. D’où l’attention est portée sur les personnes publiques dans la sphère pénale. À ce titre, l’impétrante en appelant à des réformes majeures et profondes dans le secteur de la justice, écarte par exemple toute option de suppression du Ministère public.

L’impétrante puise son argumentaire du fait que le Ministère public soit subordonné au Ministre de la Justice et suggère donc que le législateur offre des garanties d’indépendances au ministère public, à travers une réforme conséquente et objective. Le choix de la thématique de la thèse s’inspire aussi de l’inconscience des personnes publiques, les scandales financiers récurrents.

Contribution du jury….

Appréciant les travaux réalisés par l’impétrante Faysalath Boukari Kadiri, la Professeure Zeinabou Aboudou Assane, Maitre de Conférence Agrégée et l’un des rapporteurs a indiqué que la personne publique ne peut pas être confondue aux personnalités publiques et aux membres du gouvernement. « Elle est d’une fidélité à la recherche et a une résilience très forte », a-t-elle ajouté. Pour le Professeur Mokhtar Adamou, Doyen de la Faculté de droit et de science politique de l’Université de Parakou et premier examinateur membre du jury, « le droit pénal est en pleine mutation ». D’autres observations sur le fond et la forme du document ont été relevées.

Le document de 351 pages a reçu l’onction du professeur Joseph Djogbénou, directeur de thèse. Le jury est présidé par le Professeur Rock David Gnanhoui avec comme rapporteurs, les professeurs Nawa Yeo et Zeinabou Aboudou Assane. Les professeurs Mokhtar Adamou et Eric Montcho Agbassa sont les deux examinateurs.

S.A.A

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