_ Bonjour Dangui, j’appelle depuis tu ne prends pas, il y a quoi ?
_ Pardon BOK, je n’ai pas vite dormi hier. Comment te portes-tu ?
_ Je t’ai déjà dit ma santé mentale, physique et même économique, dépend de toi et de toi seul. Il en est de même pour tous les douze millions d’âmes béninoises
_ Dieu fera son œuvre pour que vous vous portez bien.
_ Amen Dangui. Je n’ai même pas envie de faire un débat autour de ce sujet car, il y a plus urgent et utile. Dangui, tu es sûr que les décisions que tu prends dans le cadre de la crise avec le Niger viennent de toi? Je n’arrive pas à vraiment te comprendre, ces décisions ne te ressemblent pas du tout.
_ BOK, tu ne sais pas observer et te taire ou bien?
_ Dangui comment me taire face à cette situation qui semble s’empirer à chaque jour ? Au début de la crise, j’ai pensé que tu as commis une erreur de départ à travers tes déclarations après fermeture. Ensuite, je me suis dit que tu ne t’es pas rendu compte de la gravité de cette erreur d’où la fermeture du pipeline. Mais depuis que tu as fermé la frontière fluviale, j’ai commencé à m’interroger. Est-ce vraiment mon Dangui qui agit ainsi malgré tous les conseils que je lui donne? Et puis, je vois ta dernière sortie. Tu étais inconfortable, anxieux comme je ne t’ai jamais vu. Quelques jours plus tard, j’apprends l’arrestation de quelques voisins. C’est là que j’ai dit que ah non non! Ça ne peut être du Dangui, jamais. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Mon Dangui est le plus intelligent des béninois, il ne peut agir ainsi. Dis-moi ce qui se passe mon Dangui. Confie toi à ton BOK, le seul qui peut te dire la vérité. Allô Dangui, allôôôôôô. Dangui tu es là ? Et voilà il est parti sans prévenir. C’est Dieu qui va nous sauver.
A suivre…
