DROITS DES FEMMES IMMIGRANTES ET ENFANTS APATRIDES À MALANVILLE : L’Ong Ola Africa présente les résultats de ses études

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L’hôtel Sahel de la ville de Malanville a servi de cadre le lundi 19 décembre 2022 à l’atelier de validation de l’étude actuelle sur la jouissance des droits des immigrantes et apatrides dans la commune de Malanville. Cette étude est initiée par l’Ong Ola Africa et mise en œuvre par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (Cbdh) sur financement de l’Union Européenne (Ue). La cérémonie de validation s’est déroulée en présence de la Présidente de l’Ong Ola Africa Aminata Sogodogo, de la Première Adjointe au Maire (Pam) de Malanville Djamila Sabi Mohamed, du représentant du Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance (Ddasm) Assouma Chabi, du représentant de la Cbdh Aziz Akambi et bien d’autres.

Wilfried AGNINNIN

La jouissance des droits des femmes immigrantes et enfants apatrides dans la commune de Malanville préoccupe l’Ong Ola Africa. C’est ce qui justifie cette étude menée par cette organisation.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, la Présidente de l’Ong Ola Africa Aminata Sogodogo a rappelé que cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet de valorisation des droits des femmes immigrantes et enfants apatrides dans le département de l’Alibori piloté par la commune de Malanville. À l’en croire, « C’est pour nous l’occasion de présenter la situation des droits de l’homme aux autorités du Bénin et de leur rappeler aux besoins les pistes à suivre pour que l’image du Bénin, terre d’accueil et havre de paix, le demeure ».

Selon les résultats de l’étude, il n’y a pas d’enfants apatrides dans la commune de Malanville car, tous reconnaissent leur appartenance à un pays et peuvent prouver leur identité. Par contre, le phénomène des enfants talibés reste et demeure une grande difficulté pour la commune. En ce qui concerne la jouissance des droits, les femmes immigrantes enquêtées ne jouissent pas totalement de leurs droits. Ainsi, le taux de leur jouissance est de 55%. Quant aux enfants talibés ou dans la rue, leur taux est de 20%. De grands efforts restent encore à faire à ce niveau.

Au terme de la présentation des résultats de l’étude, des recommandations ont été formulées pour la jouissance des droits des immigrantes et apatrides dans la commune de Malanville. L’Ong Ola Africa et son partenaire la Cbdh ont promis jouer leur partition en collaboration avec les autorités locales pour renverser la tendance.

Il faut souligner que cet atelier est couplé avec la remise de 100 actes de naissance que l’Ong Ola Africa a aidé à tirer sur la plateforme de l’Anip pour les élèves en classe d’examen dont les parents sont démunis.

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