La modernité a pris le dessus dans plusieurs domaines au Bénin depuis l’installation de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (Anip) à Cotonou. Les vieilles habitudes ont déserté le forum au détriment d’actes innovateurs à l’instar de l’instauration de la carte d’identité biométrique. Un outil au service du développement auquel plusieurs béninois ont adhéré et continuent de formuler la requête. La carte biométrique devra remplacer formellement l’ancienne version de la carte nationale d’identité, pratiquement suspendue dans les mairies et préfectures.
Au siège de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (Anip), une queue interminable s’observe à la devanture. De milliers de béninois s’agglutinent au quotidien à la recherche du précieux cesame. Les demandes exponentielles sont à l’origine du trop-plein constaté au siège de l’agence. Le gouvernement et la structure pilote devront non seulement, penser à décentraliser le processus d’obtention de cette pièce administrative mais aussi, penser à dématérialiser la procédure. Celà réduirait de façon conséquente, le flux qui s’observe. L’agence a récemment annoncé que les béninois seront satisfaits dès le mois de mai. Le traitement des demandes sera systématique, a annoncé l’agence.
L’objectif du gouvernement en instaurant la carte biométrique est d’avoir une base de données fiables des citoyens béninois. La carte biométrique servira également à toutes les opérations dans l’administration publique et sera acceptée pour les différentes opérations bancaires. Elle pourrait même être généralisée et exigée comme ultime pièce en République du Bénin, les jours à venir.
S.A.A
