RÉPRESSION ANNONCÉE DES INFRACTIONS ROUTIÈRES AU BÉNIN : La police sensibilise les responsables des usagers de Parakou  . «Je voudrais vous rassurer que ce n’est pas une guerre que nous lançons», dixit le Ddpr-Borgou 

2 mois ago | Written by
915 vues
0 0

 

«Vaut mieux prévenir que guérir ». Les responsables des Forces de Défense et de Sécurité (Fds), du Centre National de Sécurité Routière (Cnsr) et du tribunal de Parakou l’ont si bien compris et s’inscrivent dans cette dynamique. Raison pour laquelle, ils ont organisé le vendredi 23 février 2024, une séance de sensibilisation sur la répression annoncée en ce qui concerne les infractions du code de la route. La séance qui a eu lieu à la salle des fêtes de la mairie de Parakou a connu la présence du commissaire Central de Parakou Léopold Egblékadja, des responsables des conducteurs de taxi-moto et de véhicules de transport en commun ainsi que les chefs d’arrondissement de Parakou.

Au cours de cette séance de vérité, le Directeur Départemental de la Police Républicaine (Ddpr) du Borgou Hyppolite Hangnoun, le Procureur du Tribunal de Parakou Jacques Fiacre Azalou et le représentant du Cnsr zone Nord Florent Chegnimon, sont tous revenus sur l’importance du respect du code de la route par les usagers. Ils sont, par la suite, revenus sur les mesures prises par le gouvernement.

Pour le Ddpr du Borgou, cette mesure s’applique à tous les citoyens du pays. A l’en croire, les amendes des infractions varient de 2 500f à 20. 000f. Les infractions routières notamment l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété, le non-respect des feux tricolores, le défaut d’assurance, de visite technique, le non-port de casque (par le conducteur et l’usager), l’usage du téléphone au volant ou au guidon, le chargement hors gabarit, la conduite en contre sens et bien d’autres, seront prises en compte. «Je voudrais vous rassurer que ce n’est pas une guerre que nous lançons. Nous devons tout faire pour renforcer la sécurité de nos citoyens, la sécurité des biens publics. Je vous invite à adhérer à cette mesure. Ce n’est pas la police qui va faire ce travail, c’est vous», a-t-il rassuré. Le représentant du Cnsr zone Nord a fait savoir que les infractions contenues dans le code de la route existaient depuis 1972. De son côté, le Procureur du Tribunal de Parakou a promis de corser les sanctions à l’endroit des consommateurs des stupéfiants.

Les responsables des conducteurs de taxi-moto et de véhicules de transport en commun de Parakou ont reconnu les conséquences néfastes du non-respect du code de la route. C’est pourquoi, ils ont, à l’unanimité, pris l’engagement de jouer leur partition dans la lutte contre l’incivisme grandissant sur les axes routiers. Ces derniers n’ont pas manqué d’inviter les éléments de la police républicaine au professionnalisme dans la répression des infractions du code de la route. Pour finir, ils ont promis d’être des ambassadeurs de bonne nouvelle auprès de leurs pairs en les sensibilisant sur le respect du code routier.

En saluant l’organisation de cette séance, les trois chefs d’arrondissement de Parakou ont fait savoir que le respect du code de la route préserve la vie des usagers. Ils ont, par la suite, réaffirmé leur accompagnement tout en invitant les conducteurs de taxi-moto et de véhicules de transport en commun à ne pas consommer des stupéfiants qui sont parfois à la base des accidents de la route.

Il faut souligner que la répression démarre en début de mars prochain.

 

Wilfried AGNINNIN

Article Categories:
A la une · Actualité · Nationale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru