GESTION DE L’AERODROME DE PARAKOU : Des précautions prises pour éviter des crashs d’avions

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GESTION DE L’AERODROME DE PARAKOU
Des précautions prises pour éviter des crashs d’avions
.Le passage des riverains interdit

Le vendredi 26 juillet dernier le commissaire central de la ville de Parakou Barnabé B. Amagbégnon a effectué en compagnie de ses éléments, une descente sur la piste de l’aérodrome de Parakou. Cette descente sur infrastructure de transport aérien située dans le quartier Wansirou et faisant frontière au quartier Kpérou-Guéra et environ dans le premier arrondissement de Parakou, était pour sensibiliser les populations riveraines sur l’interdiction de circuler sur la pistes d’atterrissage de l’aérodrome. Etaient présents à cette séance de sensibilisation, le chef du 1er arrondissement Razack Abdou Amadou et le commandant adjoint de l’aérodrome Béreck Amègbédji.

Edouard ADODE (Stg)

Dans le but d’éviter des cas d’accidents sur la piste d’atterrissage le commandant adjoint de l’aérodrome de Parakou a choisi de sensibiliser les populations riveraines des dangers qu’elles courent en empruntant cette piste. Cette opération de sensibilisation avant la phase répressive a été dirigée de main de maître par le commissaire central de la ville Barnabé B. Amagbégnon. Pour le commandant adjoint de l’aérodrome, «Le passage sur les pistes n’est pas indiqué. Ça constitue pour eux et pour nous un danger. En ce sens que les incursions sur les pistes peuvent s’avérer dangereuses lors des atterrissages et décollages. Donc, un piéton peut se faire percuter par un avion, un avion peut percuter un bœuf et crasher ». Pour le commandant adjoint, cette anomalie a perduré jusqu’à aujourd’hui à cause de rareté des atterrissages. Cependant, depuis un certains temps les vols ont repris. Cette démarche est vraiment pour prévenir tout danger. Les riverains présents à cette séance bien qu’ayant compris le bien-fondé de cette interdiction, ont manifesté quelques inquiétudes par rapport à l’impraticabilité et l’insécurité qui règnent sur les voies d’accès aux quartiers Kpérou-Guéra et Wansirou-Gare. « C’est une décision louable. Mais il n’y pas d’autres voies qui mènent à Kpérou-Guéra. La voie qui quitte Albarika pour Kpérou-Guéra est dégradée, celle qui passe par Camp Adagbè là c’est le danger la nuit. Qu’on nous permet le passage d’abord et après, si on a d’autres voies, là on peut interdire », propose Thierry Bocco résident à Kpérou-Guéra. C’est le même son de cloche du côté de AntoineAhomadikpohou un faiseur d’opinion rencontré sur les lieux. Tandis que pour le chef du premier arrondissement, le risque auquel ils se disent être exposés en empruntant les voies normalement indiquées est moindre par rapport celui auquel ils s’exposent en passant par la piste. Il a donc exhorté les populations riveraines au respect de cette décision, sans oublier de les rassurer que les voies en question seront bientôt réparées pour leur bonheur.
Alors, la population doit retenir qu’entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre.

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Décentralisation

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